Le Blog de Benoit

Différents aspects de la Thailande vont défiler. Commençons par Elisa et la jungle de ses cheveux.

En hauteurs, palmiers.

Au niveau de l'eau, les fleurs.

A côté, dans les mêmes flaques, les insectes. Cette libellule rouge semble typique de l'endroit.

Les lézards volent aussi. Mais ce n'est pas le même style... On se croit revenu quelques millions d'années en arrière !

Sans oublier le maître des lieux : l'éléphant d'Asie. Celui-ci n'a pas réussi à se débarrasser de ses parasites.

Tout cela sous le regard moqueur du singe local.

Après un petit thé dans la jungle,

partons récolter le caoutchouc sur les évéas.

Un peu plus loin, on pourrait se croire dans la baie d'Ha Long au Vietnam, mais non, c'est bien en Thailande, et sur un lac, non en mer.

Lac qui n'est pas peuplé que de pitons rocheux, mais aussi occupé par quelques villages flottants. L'authenticité n'est pas forcément au rendez-vous, mais dormir dans une case flottante est malgré tout une expérience qui vaut le détour.

Repartons en mer. Toujours des pitons rocheux, toujours des arbres,

mais un peu plus de long tail boats...

... essentiellement chargés de touristes.

Sans s'éloigner trop du bord de mer, les animations proposées par les restaurants valent le coup d'oeil. Le Père Noël avec son traineau et ses reines, sur la plage, ne semble pas bien dans ses bottes.

Allez. Petite devinette. Que contient cette bouteille ? (indice : il y a un rapport direct avec le Père Noel).

Voici la réponse. Eh oui...

Entrée en Tunisie très classique : par Tunis, et par la Porte de France.

Depuis l'avenue Bourguiba, l'entrée de la médina se fait par cette porte. Attention, contrastes.

Pour le pire, mais aussi pour le meilleur.

La saleté est une constante, en ville comme à la campagne.

Toutefois, les allées sombres et sales alternent avec de charmantes ruelles de blanc et de bleu.

Ce n'est que dans la médina que l'on trouve ce type de rues. Ailleurs en ville, les voies sont larges et d'un style tout occidental.

Un peu plus loin encore, la Place du gouvernement.

Quelques kilomètres par un train mémorable vous emmène à Sidi bou Said. Splendide, et riche. Très riche. Il se dit même que la liaison entre la Place du gouvernement et Sidi bou Said est très directe.

Sur le chemin, ne pas rater les ruines de Carthage. Pas de photos ici. Ce sont des ruines. Entourées de villas et condominiums pas piqués des vers.

La gare a elle-même un charme certain, qui tranche avec ses trains.

Pour finir, un cimetière marin. Plus loin, beaucoup plus loin au sud-est de Tunis. A Mahdia exactement.

A l'instar du monde des vivants, la différence entre hommes et femmes se traduit ici par un petit supplément de pierre.

    La statue ci-contre n'est pas une Vierge à l'enfant. C'est d'ailleurs ce qui en fait l'originalité. Car elle se situe bel et bien dans une église. Celle du fameux et sulfureux Abbé Saunière.

  Qui n'a pas tenter de creuser son trou dans ce village, pour retrouver traces du fameux trésor qui s'y cacherait, et qui aurait permis à Saunière non seulement de rénover son église, mais d'aménager son presbytère en demeure de réception ?

Les chercheurs d'or ne sont pourtant pas les bienvenus à RLC, à en croire l'arrêté municipal qui s'affiche à l'entrée du village...

Enfin bref. Satan seul sait ou se trouve ce trésor. Peut-être sous la tour Magdala, dominant les jardins du presbytère et offrant une vue splendide sur la plaine alentour. Une chose est certaine : sa construction n'a pas été payée par le denier du culte...

L'abbaye Saint Michel d'Orbieu date de fort longtemps. Charlemagne n'a fait que confirmer son existence en l'an 800. C'est dire !

    Aujourd'hui, cette abbaye a de beaux restes pour son âge. Elle est donc intéressante. On la placera entre celles des Vaux de Cernay ou de Royaumont (ces 2 là ayant très souffert des divers régimes qui s'y sont succédés, et surtout de la Révolution française), et l'abbaye de Fontfroide, intacte.

   Cela dit, le village même de Lagrasse vaut largement le déplacement à lui tout seul. Véhicules militaires anciens, vieilles demeures, anglais à cheval et rue pavées sont superbes.

A visiter : le musée de Lagrasse (communal). Mais surtout, déambuler dans les ruelles, au bord de la rivière et sur son vieux pont pour remonter le temps.

     Poudre mouillée, ce jour là. Orage et compagnie. La visite de la forteresse de Salses s'est faite en intérieur pour l'essentiel...

    Une bonne photo du site n'est pas facile à prendre... Preuve de l'excellent emplacement ! D'autre part, son architecte de génie l'a fait enterrer sur sa demi-hauteur.

    Pour un fort militaire du 15/16ième s., l'aménagement intérieur est des plus modernes : hygiène, hamam et eau chaude à tous les étages, cuisine...

     A noter, les ventilations prévues pour l'évacuation des fumées après chaque tir de canon ou même de pistolet. Il faut dire que notre espagnol d'architecte avait bourlingué chez les arabes au 14ième. Il leur a emprunté quelques bonnes idées. Quant à la distribution et au chauffage de l'eau, on a le sentiment d'être chez les romains.

       L'horloge vue sur la droite a été rajoutée par Vauban après son inspection de la forteresse. Celle-ci n'ayant été que très peu abîmée par les divers assauts, V. n'a d'ailleurs eu qu'à "cirer les canons", selon ses dires.

    A visiter, pour le génie du batisseur, supérieur à celui de Vauban qui lui succèdera.

    Site évident, incontournable, vu, revu, encore revu. On ne se lasse pas de Carcassonne, ses touristes, ses voleurs à la tire, ses dépouilleurs de voitures, ses marchands de souvenirs qui remplissent les poubelles.

A noter, toutefois, une bonne adresse pour les armes médiévales, à l'entrée de la cité sur la droite.

Mais avant d'entrer, saluons nos deux bidets distingués d'une proche copie de bonnet d'âne. Je les crois extrêment vexés.

    A gauche, la  cité dans la cité : le chateau. Cette fois-ci, c'est plus calme. A priori, on ressortira de là en ayant un peu plus de connaissance sur les cathares, les croisés, et les luttes franco-aragonaises du 13ième s.

Les chateaux cathares sont perchés sur des promontoirs naturels impressionants. Quéribus n'échappe pas à la règle.

Les cathares, autrements appelés "Parfaits", étaient considérés comme hérétiques car ils se voyaient purs esprits, reniant toute incarnation.

C'est sans doute se qui leur rendait la montée plus facile...Ca y est, attendez moi, j'arrive !

Evidemment, de là-haut, la vue est belle.

Dans le viseur en pierre, vous pouvez apercevoir ... Cucugnan !

Ce village est surtout connu pour le fameux "Sermont de Curé de Cucugnan" d'achille Mir (19ième s.). Mais je vous recommande également sont moulin à vent, fraîchement rénové (en rupture esthétique avec les éoliennes modernes qui poussent vite dans la région !) et surtout la boulangerie qui se situe juste en dessous. Exceptionnelle (et les farines viennent du moulin) !

Mais il est temps de partir, la météo se gâte ...

Parmi les plus beaux villages de France, Minerve a été l'un des hauts lieux du catharisme au 13ième siècle. La cité est perchée sur un promontoir naturel dont le pied est baigné d'eaux vives (plus ou moins, car l'été, c'est plutôt sec).

<- Ici, le pont.  Là, la Candela ->

Et la porte des Templiers, ci-dessous, pour nous rappeler qu'en 1210, lors de la croisade contre les Albigeois, ça ne sentait pas encore le roussi pour les seigneurs du Temple. Par contre, un siècle plus tard ... 

Le lot est réputé pour son climat, ensoleillé le plus souvent.

Sa flore est également agréable, mais si l'on se fie au nom de certaines rues, la faune promet.

Cela dit, nous n'étions pas là pour ça, mais pour visiter le chateau de Bonaguil, entre les pruneaux d'Agen, Cyrano de Bergerac et le vin de Cahors.

Allons droit au but. Bonaguil est réputé pour son donjon, le plus imposant d'Europe, avec ses 13 mètres de diamètre.

Cela dit, ce donjon est totalement anachronique, puisqu'à l"époque même de sa construction, les canons venaient d'être inventés, et rendaient obsolètes les fortifications de cette nature. Mais son (très) riche seigneur voulait en jeter... Le donjon est ainsi plus une vitrine qu'une protection.

Trève de blabla. Allez sur http://www.bonaguil.com pour plus de détails.

Qui a eu l'idée ? ... hum, je ne sais plus. En tout cas, on a regardé une carte pour voir où il est, se foutu Mont Blanc. Bien placé pour faire du traffic avec l'Italie, mais... un peu haut.

Il nous a fallu franchir les pires obstacles avant d'y arriver !

Nous avons du lutter avec des bêtes féroces pour le partage d'un territoire exiguë. Cela dit, le bouquetin ci-contre semble un peu fatigué du pelage. Serait-ce l'altitude ?

Après tous ces échauffements, nous avons fini par arriver au pied du mur.

Le Mont blanc, c'est simple, c'est celui qui est tout en haut, la tête dans les nuages (ici, vu par le glacier de tré-la-tête). Il n'est pas  besoin de préciser que ce versant n'est pas la voie d'accès la plus simple pour arriver au sommet en bonne santé...

C'est bien beau, tout ça, mais 'va falloir s'y mettre. Regardons une dernière fois les nouvelles pour se motiver... Ah ! Merde ! Eh oui, ce n'est pas si facile. Ou plutôt si, après coup, c'est assez facile. Mais comme toujours en montagne, si le temps n'est pas avec soi, il faut abandonner tout de suite.

Bref. Si c'est ça, on va se la couler douce avant d'y passer...

Allez, c'est parti pour la voie des 3 Mont-Blancs. Pas la plus simple. Pour quelques images supplémentaires, et dans l'ordre, allez voir sur l'album correspondant, menu déroulant à droite.

Dès le pied du Mont Blanc du Tacul, une petite rimaye ralentit notre rythme... (pour info, le point noir, dans l'ombre, n'est pas une chiure de mouche sur l'objectif, mais bel et bien un homme normalement constitué). Notre montée s'est faite de nuit (noire). Cette photo a été prise par une malheureuse personne redescendue de jour par le même chemin).

Alors, on passe en pointes avant & corde à noeuds.

Au pied du Col du Maudit, cette fois-ci, ça monte raide. Une petite pente de glace d'une petite centaine de mètres, à franchir au piolet et crampons en pointes avant. A cette altitude, ça tire dans les jambes.

Notez la file d'attente sur ce passage. Il ne faut pas perdre de vue que chaque matin à 2h, c'est sans doute aux environs de 300 ou 400 personnes qui s'élancent vers le sommet, dont 150 par cette voie. Les plus rapides seront là encore les mieux servis.

Le Mont Maudit franchi (vers les 4500 m), voilà ce que l'on découvre... Y a encore de la route !

Celà-dit, quand on se retourne, la vue est belle. Le soleil s'est levé, c'est l'heure du petit déjeuné.

Encore un peu de marche, mais tout va bien. Le secret : respecter son souffle et son rythme cardiaque. Proscrire tout effort supplémentaire qui serait succeptible de vous conduire dans le mur.

Une autre chose intéressante : constamment, on se sent suivi ou précédé. En d'autre termes, il y a du monde. Mais, très franchement, cela participe de l'ambiance, et probablement à l'émulation.

Et puis, en haut, on fait ce qu'on peut pour avoir l'air content. Certains le cachent bien.

Voilà. Je passe les détails de la descente. -3600 mètres. C est long. Au total 15 heures de marche en continu. 1h45 le matin aux refuge des Cosmiques- 17h en bas au gîte du Champel (train du Nid d'aigles en panne). Au fait. Le gîte du Champel, tenu par Serge et Nathalie, est très sympa. Et eux encore plus. Allez-y.